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Ayant analysé les scénarios proposés par la DGPE (ministère de l’Agriculture) pour les aides du premier pilier de la prochaine PAC, la FNSEA estime, dans un communiqué paru le 25 mars, que ces «premières pistes nécessitent des clarifications et font apparaître des lacunes inquiétantes». Le syndicat majoritaire veut d’abord des éclaircissements sur les aides couplées, «inquiet» des modalités d’attribution à l’UGB bovine proposée pour les aides animales, «en particulier en termes d’impact sur l’élevage bovin allaitant et engraissement».
La Fédération nationale bovine (FNB) réagissait dès le 18 mars dans un communiqué : « Quelques jours seulement après l’annonce, par le premier ministre, d’un plan de 60 millions d’euros pour le secteur de l’élevage bovin viande en situation d’urgence absolue, le gouvernement s’apprête à reprendre 250 millions d’euros d’aides de la PAC par an à ces mêmes éleveurs. Des éleveurs qui ont, en 2020, dégagé un revenu de moins de 700 euros par mois… reposant entièrement sur les soutiens de la PAC».
Baisse envisagée de 250 millions d’euros des aides couplées au cheptel bovin viande dans la réforme de la PAC: La France veut-elle encore de ses éleveurs de bovins de race à viande ? pic.twitter.com/dUnxPxKnIx
— FNB (@EleveursBovins) March 18, 2021
«Réduire prématurément les aides accordées aux élevages de bovins viande, c’est condamner l’avenir de toute une filière!», alerte Bruno Colin, président de La Coopération agricole Filière bovine, cité dans un communiqué le 25 mars. Les hypothèses étudiées par les services du ministère de l’Agriculture (DGPE) provoqueraient «une réduction de 250 millions d’euros d’aides couplées accordées aux éleveurs de bovins viande», rappellent les coopératives.
La filière n’est «pas encore prête à se passer de ce soutien vital», estime la branche bovins viande de la Coopération agricole, car «les prix du marché ne permettent toujours pas de couvrir les coûts de production». Pour Bruno Colin, cette organisation passera «par le développement de la contractualisation, pourquoi pas avec un objectif de 100%, ceci jusqu’aux distributeurs et l’appui des programmes opérationnels».
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