Votre météo par ville
Je possède et exploite une ferme dans le sud-est du Kansas avec ma femme et mon frère. Elle a été fondée en 1975 par mes deux frères, dont l’un est à la retraite. J’ai travaillé sur la ferme tout au long de mes années d’école et je suis devenu associé en 1992. Nous cultivons du maïs, du soja et des bovins de boucherie sur environ 2 000 hectares.
Lire aussi : “Nous avions besoin d’une administration prête à affronter les pays qui profitaient de nous.“
Le président Trump a été élu notamment pour améliorer les inégalités commerciales, en particulier avec la Chine. Il est rafraîchissant d’avoir une administration prête à y remédier. Mais l’agriculture, notre plus gros poste d’exportation, a été la plus durement touchée par cette « guerre commerciale ». Elle a cependant été soutenue par l’État, et à l’heure actuelle nos prix à la ferme sont au-dessus du niveau qu’ils étaient au début de la présidence de Trump.
En face, le candidat Biden ne présente pas grand-chose en matière de politique agricole. De nombreux points de son programme sont même très préoccupants pour nous. Les éléments plus radicaux de son parti préconisent, par exemple, des taux d’imposition oppressifs sur le revenu et la propriété.
Ils proposent aussi des mesures environnementales radicales, extrêmement préjudiciables aux agriculteurs, les propriétaires terriens et l’agriculture en général. En plus de tout cela, son parti comprend également des personnes violemment opposées à la production animale. Il y a donc très peu, voire aucun soutien pour le candidat Biden dans le monde agricole. Si certains agriculteurs sont des partisans enthousiastes de Trump, la majorité des agriculteurs le considère probablement comme le seul choix acceptable, malgré les désaccords qu’ils peuvent avoir avec lui sur d’autres points.
Témoignage recueilli par Lucie De Gusseme