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Lors d’un entretien télévisé sur TF1 et France 2, le 14 juillet 2020, le président de la République a annoncé que le plan de « relance industrielle, écologique, locale, culturelle et éducative » représentera « au moins 100 milliards d’euros ».
Cela en plus des 460 milliards déjà engagés en mesures sectorielles et de soutien à l’économie depuis le début de l’épidémie.
Emmanuel Macron a, en outre, confirmé en filigrane que l’agriculture sera bien concerné par ce plan.
« Quand vous êtes agriculteurs, non, vous n’êtes pas foutus. Non, vous n’êtes pas l’ennemi du bien-être animal et de l’agriculture, de l’alimentation saine. Ce n’est pas vrai. D’abord, notre alimentation est saine et la France est dans l’excellence du modèle agricole. »
Et de poursuivre en évoquant la question protéique, alors que le secteur agricole est, depuis plusieurs mois, dans l’attente d’un nouveau plan protéines: « En vous aidant (les agriculteurs, ndlr), en investissant, on va bâtir une souveraineté agricole qui n’existe pas. Aujourd’hui, j’importe la plupart de mes protéines. Je peux les produire en France, en Europe. »
L’ex-ministre de l’Agriculture Didier Guillaume avait affirmé, à plusieurs reprises, que le plan protéine pourra être renforcé dans le cadre d’un plan de relance. Son successeur Julien Denormandie avait affiché, lors de son premier discours Rue de Varenne, sa détermination pour que « l’agriculture et l’alimentation soient des éléments importants du plan de relance ».