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Le Gnis entame sa mutation et devient le Semae

27-01-2021

Actualité

C’est tout frais

Comme annoncé en octobre 2020 par le président de l’interprofession des semences et plants François Desprez, l’année 2021 est marquée par des changements majeurs pour l’organisme.

logo Semae Gnis semences plants © Semae
La nouvelle identité visuelle de l’interprofession des semences et plants qui devient le Semae. © Semae

Lors d’une conférence de presse en ligne organisée le 27 janvier 2021, les responsables professionnels ont dévoilé le changement de nom et de logo du Gnis, qui devient le Semae, devant plus de 800 internautes. 

Les multiples couleurs qui composent le nouveau logo symbolisent “toute la diversité de la profession semencière”. Le nom, lui, fait référence au verbe semer pour sa première partie, la deuxième syllabe faire référence à “l‘agriculture et à l’environnement”.

Cette nouvelle identité visuelle se veut en effet le reflet de la volonté d’ouverture de l’interprofession “à toutes les semences et à tous leurs usages”, assure François Desprez. Les changements sur la forme s’accompagnent de grands changements sur le fond dans l’organisation de l’interprofession.

S’ouvrir à la diversité

Principale nouveauté : les semences fermières vont désormais être représentées au sein de Semae et de son conseil d’administration. Pour ce faire, une neuvième section intitulée “Diversité des semences” est créée.

Autre changement significatif : l’ensemble des syndicats représentatifs des agriculteurs vont pouvoir être représentés au conseil d’administration, ainsi que dans les sections qui souhaiteront également opérer ce changement. 

Enfin, en plus des sections par filière végétale, des commissions transversales vont être créées en plus de la commission agriculture biologique déjà existante : communication, réglementation, études et prospectives (données économiques) et innovation.

Concernant la mission de service public du Semae qu’est le service officiel de contrôle et de certification (SOC), son indépendance sera renforcée à travers un contrat d’objectifs et de performance signé avec l’État.

Conscient de “l’importance des semences dans la chaîne agroalimentaire”, Semae a aussi engagé une démarche de responsabilité sociétale des organisations (pendant de la RSE des entreprises).

Le Semae en bref
Le Semae (ex-Gnis) est une interprofession. C’est un espace de dialogue, d’échange et de décision, au service des familles professionnelles de la filière et des utilisateurs de semences. Le Semae assure aussi la promotion de la filière en France et à l’étranger.
Le Semae est organisé en neuf sections représentant une espèce ou un groupe d’espèces : céréales à paille, maïs et sorgho, espèces fourragères et à gazon, potagères et florales, betteraves et chicorée industrielle, pomme de terre, plantes oléagineuses, lins et chanvre et diversité des semences.
Cinq collèges professionnels sont représentés dans chacune des neuf sections : agriculteurs-multiplicateurs, agriculteurs-utilisateurs et univers jardin, entreprises de distribution, entreprises de production, entreprises de sélection.
Désormais, ces sections sont complétées par cinq commissions transversales : agriculture biologique, réglementation, innovation, études et prospectives et communication.

Relever les défis

Premier maillon de la chaîne de production agricole, comme l’a indiqué le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie dans son discours à la fin de la conférence, la profession semencière a de nombreux défis à relever.

“Le grand public nous imagine comme une sorte de lobby des grandes firmes internationales, constate François Desprez. Notre rôle est méconnu, parfois contesté, il était temps pour nous de prendre conscience de cet écart entre notre secteur et la perception qu’en ont nos citoyens”.

Les changements décidés entendent donc mieux répondre aux demandes sociétales ainsi qu’aux nombreux défis que doit relever la filière semences et plants, comme la transition agroécologique ou la sécurité alimentaire.

Virginie Charpenet

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