Votre météo par ville

Lionor. Membre de Saveurs en’Or depuis toujours

11-04-2024

Actualité

C’est tout frais

Lionor, entreprise de préparation de volailles, située dans les Flandres depuis 1988, est aujourd’hui bien connue dans la région. Elle fait partie des premières à avoir fait labelliser une partie de ses produits par Saveurs en’Or.

Marie Delcour, responsable commerciale et Coline Conan, adjointe service qualité chez Lionor. Ce sont elles qui s’occupent de monter les dossiers Saveurs en’Or. © Lionor

Créée en 1899 par Émile Vandevoorde, Lionor (qui a rejoint en 2017 le groupe LDC) propose à la fois du poulet “brut” (entier et découpé) ou des préparations à base de poulet.

Depuis son origine, l’entreprise travaille avec des éleveurs dans un rayon de 50 km autour de l’usine de Steenbecque. Aujourd’hui, ils sont 70 à collaborer avec Lionor, ainsi que quatre éleveurs de lapins. L’entreprise compte désormais 235 salariés.

Il y a 20 ans, alors que le tout nouveau label “Saveurs en’Or” naît, Lionor fait partie des premiers à intégrer le projet. Marie Delcour, responsable commerciale de Lionor raconte.

Quels sont les produits labellisés Saveurs en’Or de Lionor ?

Il y a toute notre gamme de poulets fermiers Label rouge, notre gamme de produits fumés, nos lapins et plus récemment nos saucisses de poulet.

Pourquoi, il y a 20 ans, Lionor fait labelliser ses produits chez Saveurs en’Or ?

Eh bien, Lionor se retrouvait et se retrouve toujours dans ce que voulait promouvoir Saveurs en’Or, c’est-à-dire des produits de qualité et de la région Hauts-de-France. Nous avons toujours travaillé avec des éleveurs locaux, l’usine est dans les Flandres, les valeurs de Saveurs en’Or et celles de Lionor se rejoignent. Et puis, si nous avions déjà pour certains de nos produits un label de qualité, le Label rouge, le label Saveurs en’Or ajoute cette dimension locale pour les consommateurs, et fait la différence dans les rayons.

En 20 ans, quels sont les retours que vous pouvez faire sur la labellisation Saveurs en’Or ?

Ça nous a ouvert des portes. En GMS tout d’abord (grandes et moyennes surfaces) où nous participons à des campagnes de communication axées sur le local spécifiquement, mais aussi à des campagnes de communication “Saveurs en’Or”. Avant, cet aspect local de nos produits n’était pas aussi visible, “marketé” et nous n’avions pas toujours accès à ce genre de pubs.

À lire aussi : Notre rencontre avec François Debailleul, nouvelle recrue de Saveurs en’Or

Et puis, le label Saveurs en’Or en lui-même fait beaucoup de communication, participe à des salons, des actions en magasin, qui font parler de nous, nous mettent en avant. Ce sont des choses auxquelles, pour une entreprise familiale, nous n’avions pas accès car cela demande des moyens pécuniaires, humains et matériels que nous n’avons pas.

Enfin, les consommateurs ont bien identifié le label et y sont attachés. Certes, on ne fait pas le poids face à des grandes marques nationales, mais en région, le label a de la valeur pour les consommateurs.

Cette dimension locale a-t-elle gagné en importance pour les consommateurs ?

Cela fait 11 ans que je suis chez Lionor et j’ai connu l’avant Covid, le Covid et l’après Covid. Une chose est certaine, c’est que pendant le Covid nos ventes ont augmenté. Je crois que les gens avaient et ont besoin d’être rassurés sur l’origine de leur nourriture. Il y avait aussi cette envie de soutenir les éleveurs et artisans locaux.

Plus récemment, avec la crise agricole, on constate aussi que les consommateurs s’interrogent sur ce qu’ils mangent et peuvent choisir le local en conséquence. De fait, c’est quelque chose que nous mettons en avant sur nos produits en ajoutant le nom de l’éleveur chez qui le poulet ou le lapin a été élevé. C’est quelque chose d’apprécié par les clients.

Propos Recueillis Par Eglantine Puel

Facebook Twitter LinkedIn Google Email
Noël autrement (4/4). De garde avec les soignants
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Noël autrement (3/4). Une fête aux accents d’ailleurs
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Émilie roibet, itinéraire d’une reconversion bien pensée
Architecte paysagiste de formation, Émilie Roibet a quitté ses bureaux lillois pour créer sa ferme florale "À l'ombr [...]
Lire la suite ...

Une Cuma qui a le sens de l’accueil
Localisée à Bois-Bernard, la Cuma " L'accueillante " est confrontée aux départs en retraite de ses membres, souvent [...]
Lire la suite ...

DOSSIER ÉNERGIE. À la centrale de Lens, le bois devient énergies
Unique dans la région, par son genre et sa taille, la centrale de cogénération de Lens produit à la fois de l'élect [...]
Lire la suite ...

Inondations : après la pluie, se reconstruire
Une semaine après les premières crues, le Pas-de-Calais tente d'émerger peu à peu, malgré la menace de nouvelles in [...]
Lire la suite ...

Inondations : 50 millions d’euros pour les collectivités sinistrées
Le chef de l'État en déplacement à Saint-Omer et à Blendecques, le mardi 14 novembre, a annoncé un plan d'aide pou [...]
Lire la suite ...

À la ferme du Major, “on crée de l’énergie”
La ferme d'insertion du Major, à Raismes, emploie 40 hommes et femmes éloignés de l'emploi pour leur permettre, en ac [...]
Lire la suite ...

Jean-Marie Vanlerenberghe : « L’attentat à Arras a souligné les failles du dispositif »
Ancien maire d'Arras et doyen du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe réclame « une réponse ferme » mais dans le resp [...]
Lire la suite ...

Changer de goût et agir pour le futur
Plus saine, plus durable, plus accessible, l'alimentation de demain doit répondre à d'innombrables défis. À l'occasi [...]
Lire la suite ...

Retour sur la première édition du championnat international de la frite
Le premier championnat international de la frite s'est déroulé à Arras le samedi 7 octobre 2023. Soleil et ambiance [...]
Lire la suite ...

Jean-Paul Dambrine, le patron sensas’
Il est l'icône de la frite nordiste. À 75 ans, Jean-Paul Dambrine, fondateur des friteries Sensas et président du jur [...]
Lire la suite ...

Quatre lycéennes d’Anchin à la conquête de l’Andalousie
Iris, Angèle, Louise et Eulalie, lycéennes à l'Institut d'Anchin, ont passé trois semaines caniculaires près de Sé [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Nord, plusieurs nuances de rose, plusieurs nuances de bleu : l’éparpillement façon puzzle
Avec 11 sièges à pourvoir, c’est le département à renouveler le plus grand nombre de sièges derrière Paris : le [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Pas-de-Calais, la droite (presque) unie, la gauche en ordre dispersé et l’éventualité du Rassemblement National :
Pour les prochaines élections sénatoriales, les gauches ne font pas bloc dans le Pas-de-Calais. La droite, elle, table [...]
Lire la suite ...

Série de l’été : les milieux naturels du Nord-Pas-de-Calais
Cet été, Terres et Territoires vous emmène à la découverte de milieux naturels du Nord-Pas-de-Calais avec le Conser [...]
Lire la suite ...

Élections à la chambre d’agriculture : mode d’emploi pour voter en janvier
Les modalités des élections des représentants aux chambres d'agriculture se précisent. Dans le Nord-Pas de Calais, e [...]
Lire la suite ...

Numéro 374 : 18 juillet 2024

À Zuydcoote, la Ferme Nord se réinvente
Construite au début du siècle dernier pour fournir viande et lait à l'hôpital maritime de Zuydcoote, la Ferme Nord e [...]
Lire la suite ...

Élevage : Chez la famille Darque, de la bleue du Nord ou rien
Depuis plus de 30 ans, dans la ferme de la famille Darque, à Roquetoire, on élève de la bleue du Nord. Un choix fait [...]
Lire la suite ...

Les pois jouent la course contre la montre
L'entreprise de travaux agricoles Cousin est spécialisée dans la culture de pois de consommation. Elle a semé 2 600 h [...]
Lire la suite ...

Au cœur des terres

#terresetterritoires