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« Le Gouvernement est déterminé à réduire l’impact de l’usage des produits phytopharmaceutiques sur les pollinisateurs et les écosystèmes ». C’est ainsi que commence le communiqué, daté du 31 décembre 2019, dans lequel le gouvernement annonce la publication d’un décret interdisant deux substances ayant un mode d’actions identiques à celui des néonicotinoïdes : le sulfoxaflor et la flupyradifurone.
Cette interdiction intervient après celle de cinq substances actives de la famille des néonicotinoïdes, le 1er septembre 2018, puis celle de 36 substances à base de glyphosate prévue fin 2020, ou encore la mise en place de zones de non-traitement près des habitations.
“Parallèlement, la France porte au niveau européen des positions ambitieuses afin de renforcer les conditions d’autorisation des produits phytopharmaceutiques, en intégrant notamment la toxicité chronique et les effets sublétaux sur les pollinisateurs, poursuit le communiqué. Le 23 octobre 2019, le Parlement européen a rejeté le projet de règlement de la Commission européenne définissant les critères d’autorisation des produits phytopharmaceutiques en ce qui concerne leur toxicité pour les abeilles, compte tenu de l’absence de prise en compte des différentes recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La France avait été le seul pays à s’opposer à ce projet de règlement dès le Conseil européen.»