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La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert vient se faire élire, le 18 septembre, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (Copa).
Elle a recueilli 111 voix contre 38 à son opposant polonais Wiktor Szmulewicz, président de Krajowa Rada Izb Rolniczych – (KRIR). C’est l’équivalent en France de l’ assemblée permanente des chambres d’Agriculture (APCA).
Christiane Lambert succède, pour un mandat de deux ans, à l’Allemand Joachim Rukwied, président du Deutscher Bauernverband e.V (DBV), principal syndicat agricole allemand. Avant elle, Luc Guyau, président de la FNSEA, avait aussi été élu président du Copa de 1997 à 1999.
Juste après son élection, Christiane Lambert s’est déclarée « honorée par la confiance de mes collègues européens, mais je suis aussi consciente des responsabilités qui incombent à cette présidence ».
A la tête du Copa, Christiane Lambert aura à défendre de nombreux dossiers : la réforme de la PAC, le Green Deal avec la stratégie Biodiversité 2030 et « Farm to Fork », mais aussi le Brexit et les plans de relance français et européen.
« L’Europe doit refaire de la souveraineté alimentaire un objectif stratégique. a ajouté Christiane Lambert dans un communiqué. Il faut redonner une véritable ambition à son agriculture et de l’espoir à ses agriculteurs », .
La nouvelle présidente du Copa entend défendre « en cohérence avec les orientations de la FNSEA […] une agriculture européenne, à la fois productive et durable, connectée et ouverte aux innovations », poursuit le communiqué. A sa création, le 6 septembre 1958, le Copa comptait 13 organisations membres pour les six États membres d’alors. Aujourd’hui, le Copa se compose de 60 organisations issues des pays de l’Union européenne. Il se compose aussi de 36 organisations partenaires d’autres pays d’Europe, comme l’Islande, la Norvège, la Suisse et la Turquie.
Dès sa création, le Copa est reconnu par les autorités communautaires comme le porte-parole de l’ensemble du secteur agricole européen.
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