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Étude : L’équilibre (péri) urbain/rural dans les Hauts-de-France

03-02-2023

Actualité

Société

L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié mi-janvier son analyse sur l’équilibre (péri) urbain/rural pour les Hauts-de-France.

Au 1er janvier 2021, la région Hauts-de-France compte 3 789 communes regroupées en 92 EPCI (établissements publics de coopération intercommunale).

En 2019, 4 intercommunalités sur 10 étaient urbaines et regroupaient 3 habitants sur 4.

Dans la région, 35 EPCI (environ 3 sur 10), sont urbains. Ils représentent toutefois 74 % des habitants de la région. Ces EPCI urbains se concentrent essentiellement dans les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Oise. Entre 2013 et 2019, la moitié d’entre eux ont gagné des habitants, notamment la Métropole européenne de Lille (MEL), la CU d’Arras, les CA de Valenciennes, Amiens Métropole, Beauvais et Compiègne. Une population plus jeune, plus diplômée et occupant plus souvent des emplois de cadres. L’autre moitié des EPCI urbains, notamment dans le bassin minier, les EPCI du littoral et du nord de l’Aisne, est pénalisée par son manque d’attractivité et perd des habitants.

Concernant les EPCI ruraux, leur évolution démographique reste liée à la proximité d’un pôle d’emploi.

Les plus périurbains (37 sur les 92 que compte la région) accueillent une proportion importante de familles avec enfants si bien que la croissance démographique est stimulée par l’excédent naturel. C’est le cas par exemple, dans la partie nord de la région, des communautés de communes situées entre la frontière avec la Belgique, la MEL et la communauté urbaine de Dunkerque, mais aussi entre Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer ainsi qu’à proximité d’Arras.

À l’inverse, les EPCI dits ” autonomes “, c’est-à-dire à l’écart des pôles d’emploi (18 sur les 92 régionaux), perdent majoritairement des habitants. Principalement situés dans le Ternois, à l’est de la Somme à la frontière avec l’Aisne et le Pas-de-Calais, ou encore dans l’Avesnois et la Thiérache, ces EPCI ruraux pâtissent à la fois d’un déficit migratoire lié à leur manque d’attractivité et d’un déficit naturel, conséquence du vieillissement prononcé de la population dans ces territoires.

Lire aussi : Chemins d’avenirs : révéler le potentiel des jeunes ruraux

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