Depuis l’annonce de l’interdiction des marchés de plein air à partir du 24 mars, puis la publication du nouveau protocole sanitaire des marchés locaux le 27 mars, de nombreux maires ont demandé des dérogations auprès de leur préfecture.
Parmi les 46 communes ayant déposé une dérogation dans le Pas-de-Calais, les cinq marchés hebdomadaires de la ville d’Arras devraient rouvrir à partir du 1er avril 2020.
Dans le département du Nord, les communes de Douai, Hornaing et Roost-Warendin ont maintenu leurs marchés. Chaque commune s’organise et les marchés rouvrent petit à petit selon les jours habituels d’ouverture.
En France, environ un quart des 10 000 marchés de plein air ont obtenu une autorisation préfectorale pour être rouverts. Ce sont « pour la majorité des marchés de très petites communes, constate Monique Rubin, présidente de la fédération des marchés de France. Seulement 210 marchés sont ouverts dans des communes de plus de 2500 habitants ».
Dans les grandes villes, les réouvertures se font parfois avec un nombre d’exposants limité. La fédération demande un plancher fixé à la moitié du nombre d’exposants. Ainsi qu’une répartition égale entre producteurs, artisans et commerçants.
Le nombre d’autorisations pourrait augmenter dans les jours prochains. « Il faut raison garder. Le protocole est tombé sur le bureau des préfets vendredi. Ils font suivre les infos aux maires, qui prennent le temps d’y réfléchir. Je suis optimiste, peut-être que nous allons doucement vers une réouverture complète », espère Monique Rubin.
La fédération recense à ce jour une dizaine de départements dont les préfectures n’ont accordé aucune dérogation.
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par Justine Demade Pellorce
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