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Pour l’heure, ni les professionnels, ni les ONG n’ont cependant pu consulter de version de travail du texte. Principal point d’attention du syndicalisme majoritaire : les exigences qui seront formulées pour les molécules « suspectées » d’être cancérigènes, mutagènes, ou reprotoxiques (CMR2), pouvant aujourd’hui bénéficier des distances réduites de 3 m. Alors que le Conseil d’État souhaiterait des distances supérieures à 10 m, « il n’est pas envisageable de ne pas avoir accès aux réductions », défend Christian Durlin, élu en charge du dossier à la FNSEA.
Deuxième enjeu : l’« information des résidents et des personnes présentes ». « Nous regarderons de près les modalités, la fréquence, et le délai de cette communication aux riverains », explique Thibault Leroux chez FNE. Dernier point très scruté : la définition données aux « personnes travaillant à proximité des zones d’utilisation », dont la FNSEA souhaiterait exclure les bureaux fermés. La Confédération paysanne, de son côté, continue d’estimer que les ZNT « sont une fausse solution qui éloigneront les pesticides des riverains sans permettre aux paysans de s’en affranchir », selon Nicolas Girod.
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