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« Avril fait les abeilles et mai fait le miel », affirme un dicton apicole populaire. Et le mois de juin aussi. À l’Institut d’Hazebrouck (59), le groupe de collégiens et lycéens qui ont préféré l’atelier d’apiculture au sport les mercredis après-midi, a eu le plaisir de récolter 20 kilos de miel.
Cette première récolte de l’année s’est déroulée le 17 juin, en collaboration avec le rucher La Casseline de Cassel (59). Une activité liée au projet ApiLAB, développé par l’Institut d’Hazebrouck dans le cadre du dispositif régional Génération + Biodiv.
Ce jour-là , les jeunes ont pu expérimenter deux méthodes d’extraction de miel. L’une artisanale, pour laquelle il suffit de presser les cires d’opercules et de filtrer. L’autre plus moderne, dédiée à une production massive et industrielle. Il s’agit du mode d’extraction par force centrifuge. En voici les étapes :
“Cette année, nous avons favorisé la multiplication des essaims au sein de l’établissement”, affirme l’apicultrice. L’an prochain, l’Institut d’Hazebrouck espère commercialiser une production de miel de 100 à 200 kilos. Une source de revenu non-négligeable pour financer le projet ApiLAB.
Ce projet va permettre de poursuivre les séances d’initiation à l’apiculture organisées depuis deux ans, mais aussi de suivre les ruches à distance. En effet, le but est de développer le nombre de ruches connectées ; l’idée étant d’en répartir quatre à l’Institut d’Hazebrouck (environnement urbain) et à La Casseline (écosystème prairial). Les études comparatives des deux sites détermineront l’impact humain et environnemental sur l’activité des abeilles. Tout cela, en collaboration avec les élèves bien sûr.
Pascal Gautier, directeur de l’Institut d’Hazebrouck, et Céline Clenet-Rauwel, co-gérante de La Casseline, expliquent la genèse d’ApiLAB en vidéo :
Lauren Muyumba