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Principale critique du syndicat majoritaire : en plus d’une baisse du nombre de références bio dans les rayons, les marges des distributeurs auraient récemment augmenté sur les produits bio. « Nous considérons qu’il s’agit de l’une des principales raisons de la crise de consommation que nous observons depuis un an, avec des prix qui ont fait fuir les consommateurs », dénonce Étienne Gangneron, élu du syndicat majoritaire en charge du bio. L’augmentation de marge s’expliquerait différemment selon les produits. Pour la viande bovine de réforme, le lait, ou les œufs, le prix consommateur aurait augmenté proportionnellement au conventionnel, alors que le prix producteur est resté stable. À l’inverse, pour certains fruits et légumes, le prix à la ferme aurait baissé, avec un prix identique. Des dérives face auxquelles le syndicat demande une « application très stricte » d’Egalim 1 et 2 dans le bio, avec construction du prix en avant et non négociabilité de la matière première, mais également plus de moyens pour l’atteinte des objectifs en restauration collective. Dans un courrier adressé à Agra Presse le 3 octobre, Leclerc promet de son côté de répondre au recul du marché en organisant « des promotions sur les produits bio de manière plus régulière en 2022 », ainsi qu’en 2023.
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