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Un pique-nique improvisé pendant l’été sans plastique à usage unique, un repas maison équilibré le midi au bureau à la rentrée. Pour tenir vos bonnes résolutions de l’été, la Nordiste Céline Scavennec a la solution : Niiji.
Niiji (vendue par Squiz sous le nom de Fillgood), c’est une lunch box écoresponsable, composée de deux petits contenants de 500 millilitres superposables, à utiliser seuls ou combinés, auxquels viennent s’ajouter un étage pour les couverts et le pain, ainsi qu’un couvercle. Le tout est maintenu par un élastique personnalisable, made in France bien entendu.
Partie du constat que de plus en plus de gens se “font livrer à domicile ou consomment leur repas à emporter“, cette ancienne fonctionnaire territoriale a eu l’idée d’imaginer “une lunch box lavable, réutilisable, à partir de déchets agricoles et fabriquée dans la région“. Le but ? Remplacer les contenants jetables utilisés par les restaurants, les traiteurs et les particuliers.
Pour que son projet voit le jour, Céline Scavennec a intégré l’incubateur Cré’innov de l’université de Lille. De fil en aiguille, elle y a rencontré Saadia Ouchiar, qui deviendra son associée. Ingénieure de formation, c’est elle qui a travaillé à la mise au point de la matière biosourcée de cette box.
Après plusieurs tests, ce sont les déchets de la canne à sucre qui seront utilisés. Pas très local, reconnaît cette entrepreneuse. “On continue de travailler sur la recherche d’autres matériaux et on est régulièrement sollicité pour tester des matières. On n’attend qu’une chose : que des producteurs locaux de betteraves se penchent sur le sujet. ” Avis aux amateurs.
Si la lunch box a pu voir le jour, c’est enfin grâce à une seconde rencontre. Celle de Florian Lefebvre, qui venait de reprendre Plastisem, à Tourcoing, une société experte en injection de pièces thermoplastiques et de moulages, qui produit aujourd’hui le bento.
Un contenant en plastique évité, ce sont 80 grammes de carbone qui ne s’envolent pas en fumée dans l’atmosphère. “On oublie trop souvent ce que tous ces emballages à usage unique coûtent à la planète. Cette boîte, c’est ma petite pierre à l’édifice.”
Claire Duhar