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Se diversifier dans le lait de brebis : la bonne idée ?

26-08-2022

Actualité

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Dix mois après le lancement de son financement participatif pour réaliser des glaces au lait de brebis, Sébastien Decramer dresse un bilan mitigé. Si la diversification a du bon, le retour sur investissement peut mettre du temps à venir.

Sébastien Decramer (à droite) fait régulièrement des dégustations. © S.D.

En septembre 2021 (lire notre édition du 24 septembre 2021), Sébastien Decramer s’installait avec 25 brebis laitières sur la ferme de l’Haezepoël, à Hondschoote, dans les Flandres (59).

« J’ai regardé ce qu’il était possible de faire sur l’exploitation pour se diversifier, raconte-t-il. Je pouvais passer en bio, installer un atelier de découpe… Et puis l’idée des glaces est arrivée. Je me suis dit que c’était un produit que tout le monde aime et les yaourts, c’était déjà pris. »

Des goûts puissants

Aujourd’hui, Sébastien Decramer obtient en moyenne 20 litres de lait par jour. « Il me faut deux traites pour pouvoir mettre ça dans un pasteurisateur qui monte à 85-90°. Ensuite je descends la glace à 4° pour qu’il y ait zéro bactérie. J’ajoute ensuite le mix à glace et je laisse maturer une nuit. Le lendemain je mets en pot. »

Le trentenaire propose sous sa marque Bêl’ici, 11 parfums de glace. « Ce qui surprend les gens c’est que les goûts sont très prononcés. Le lait de brebis est très crémeux et je ne l’écrème pas. Or, plus il y a de gras plus les goûts s’imprègnent, indique-t-il. Pour certains parfums, on peut sentir un peu la différence avec du lait de vache. En revanche, sur du chocolat ou de la vanille, les goûts sont tellement puissants qu’on n’y voit que du feu. »

Trop de production

Malgré ces bons retours, pour le moment « (ses) congélateurs sont pleins ». En effet, même s’il vend ses glaces dans une dizaine de magasins, « ça ne va pas assez vite… J’ai des magasins intéressés mais qui souhaitent attendre la rentrée ! Je ne comprends pas pourquoi, on est en pleine saison… »

Sébastien souhaiterait à terme pouvoir être présent dans les cantines scolaires (en plus du commerce classique) et vendre 15 000 pots par an. 

E.p.

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