FranceAgriMer abaisse ses prévisions d’export de céréales à paille françaises vers l’Union européenne. Elles tombent en 2020-2021 à «un plus bas historique» faute de compétitivité, a indiqué l’office agricole le 10 mars après un conseil spécialisé Grandes cultures-marchés céréaliers.
En blé tendre et orge, elles sont revues à la baisse «au regard d’un rythme d’exportation aujourd’hui, à sept mois de campagne, plus décevant» qu’attendu, a expliqué Marion Duval, adjointe au chef de l’unité Grains et sucre. Leur niveau descend «à un plus bas historique vers les pays de l’UE». Cela résulte d’une part de la «moindre compétitivité des céréales françaises», du fait «notamment des exports soutenus qu’on a pu avoir vers la Chine». D’autre part, un point d’interrogation sur «quel est le réel niveau de la demande» des clients européens.
Les exportations françaises vers l’UE en 2020-2021 sont estimées pour le blé tendre à 5,8 Mt (-130 000 t par rapport à février), «un plus bas historique» (à comparer aux 6 Mt de 2016-17). Elles sont chiffrées pour l’orge à 2,5 Mt (-105 000 t sur un mois). Pour le maïs, la tendance est moins marquée à 3,7 Mt (-34 000 t). Cette situation entraîne une «relative détente des stocks de report», qui demeurent néanmoins peu confortables notamment en orge, «historiquement bas» avec un peu plus de 1 Mt.
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