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A l’issue de son dernier appel d’offres, l’Algérie a acheté 250 000 t de blé russe, d’après Yulya Korolyova, chef du service russe de qualité des céréales. Cette opération est au total « estimée entre 700 et 800 000 t avec des origines optionnelles, mais qui devraient être partagées entre le bassin mer Noire, la Baltique voire l’Argentine et peut-être la France », rapporte la société Agritel. La France, compte tenu des différences de prix, « se trouve ainsi confrontée à une concurrence accrue face aux autres pays, contrairement aux années précédentes », poursuit Agritel.
Depuis plusieurs campagnes, la Russie, premier exportateur mondial de blé, toque à la porte du marché algérien, traditionnellement dominé par l’origine française. L’Algérie a assoupli fin 2020 son cahier des charges sur le taux de grains punaisés, ouvrant la voie à l’origine russe. Vers 18h15 sur Euronext, le blé tendre gagnait 1,5 € à 297 €/t sur l’échéance de décembre.
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