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La mission parlementaire sur le glyphosate a auditionné, le 23 juillet 2020, L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Celle-ci a a précisé le scénario de sortie du fameux herbicide.
« On va avoir trois situations » pour les AMM (autorisations de mise sur le marché), examinées par usage: un retrait total, une limitation de la dose maximale autorisée, des impasses techniques « qui nécessitent de conserver les usages tels qu’ils sont prévus aujourd’hui », a déclaré le directeur général Roger Genet.
En viticulture et en arboriculture, l’agence « envisage (…) une interdiction d’utilisation entre les rangs et une limitation des quantités à l’hectare », qui serait respectivement à « environ 80% » de la dose actuelle et « plutôt à 60% ».
Concernant les grandes cultures, « il est tout à fait possible d’interdire le glyphosate dans des pratiques de labour », a considéré Roger Genet. « On ira vers une limitation des quantités maximales autorisées à l’hectare », a-t-il ajouté.
En termes de calendrier, l’Anses prévoit une publication « début octobre » des AMM en cours d’évaluation. Les retraits d’usage doivent s’effectuer dans un « délai de grâce » de 12 mois (six mois à la vente, plus six mois d’utilisation), soit jusqu’à octobre/novembre 2021.
Seulement six mois sont laissés aux industriels pour modifier leurs étiquettes en cas de limitation de la dose, c’est-à-dire une entrée en vigueur en avril 2021.