Votre météo par ville
C’est un échantillon de 7677 producteurs en grandes cultures qui a été interrogé. Parmi eux, ils sont 77,5 % à dire ne pas savoir comment faire sans cet herbicide.
Interrogés sur d’éventuelles solutions, les utilisateurs de glyphosate déclarent à 90 % vouloir intensifier les déchaumages et passages mécaniques avant le semis. Ils sont ensuite 84 % à envisager les faux semis. 75 % d’entre eux veulent privilégier les interventions mécaniques dans les intercultures et les cultures et 55 % le labour.
Ce recours au travail du sol implique de se rééquiper pour 67 % d’entre eux. Les institut soulignent d’ « importantes conséquences économiques (investissements) et agronomiques (érosion, matière organique…). Mais aussi environnementales (consommation de carburant, bilan carbone…), organisationnelles (capacité à travailler toute la surface, main-d’œuvre, jours disponibles)».
Enfin, les inquiétudes sur la fin du glyphosate portent aussi sur les conséquences techniques, avec « de probables recrudescences de vivaces et d’adventices annuelles », voire des risques sanitaires accrus (ergot, adventices allergisantes ou toxiques).