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De nombreuses organisations européennes du secteur des fleurs et plantes, dont l’interprofession française Val’Hor, alertent la Commission européenne sur la situation critique de cette filière (courrier diffusé en anglais).
La demande globale de fleurs et de plantes vivantes a diminué de 80 % dans l’Union européenne (UE) à la suite de la fermeture immédiate des magasins spécialisés, jugés non essentiels, dans la plupart des pays européens.
« Ces circonstances malheureuses et l’effet domino massif qui s’en est suivi ont placé toutes les entreprises, tous les segments du secteur des fleurs et plantes vivantes dans une position extrêmement vulnérable, car il venait d’entrer dans sa saison de pointe, au cours de laquelle 50 à 80 % de son chiffre d’affaires annuel est réalisé », écrivent les signataires.
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Dans une lettre au Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural Janusz Wojciechowski, ces organisations demandent des mesures de soutien urgentes et temporaires « pour aider les producteurs et tous les opérateurs du secteur dans toute l’UE à survivre à la crise jusqu’à ce que l’activité puisse redémarrer ».
Elles souhaitent « un signal fort et concret de la Commission européenne indiquant que les fleurs et les plantes vivantes sont importantes et contribuent grandement au bien-être et à la qualité de vie des citoyens européens ».
Dans l’Union européenne, ce secteur représente des milliers d’entreprises qui emploient 760 000 personnes et réalisent un chiffre d’affaires annuel de 48 milliards d’euros.