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Cette nouvelle dérogation « pour une durée de 120 jours », comme lors de la campagne écoulée, vise l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam. « Les conditions d’octroi d’une dérogation pour 2022 sont réunies », souligne le communiqué du gouvernement, pour qui la filière « demeure économiquement fragile ».
Elle est assortie, vu les avis de l’Anses et notamment celui du 13 décembre, de « restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de produits ». Le dossier de consultation précise : « L’Inrae conclut qu’il n’est raisonnablement pas possible d’écarter l’hypothèse selon laquelle il y aura en 2022 une arrivée de pucerons suffisamment précoce, susceptible d’engendrer une fréquence significative de viroses avec une incidence négative sur le rendement en sucre de la betterave sur une part importante de la zone de culture ».
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