« On a le devoir d’accompagner les filières plus en souffrance », a expliqué le directeur général du groupe Avril, Jean-Philippe Puig. Cela concerne les éleveurs, touchés par le renchérissement des matières premières et qui n’ont « pas encore eu la possibilité d’augmenter leurs prix de vente ». A compter du 1er juillet, le groupe, via sa filiale Sanders, leur proposera un dispositif d’aides exceptionnelles, à hauteur de 6 millions d’euros, en vue de soutenir l’installation de nouveaux éleveurs et la transmission des élevages, accompagner la modernisation et la durabilité des élevages, optimiser l’accès à la protéine dans la nutrition animale.
Avril a les reins suffisamment solides pour cela. Son bénéfice net s’est établi à 150 millions d’euros en 2021, en hausse de 155%, pour un chiffre d’affaires en hausse de 19%, à 6,8 milliards d’euros. Les activités de première transformation (trituration de la graine et production de tourteaux, huiles raffinées, biocarburants), ainsi que celles dédiées à la production d’ingrédients pour l’industrie (oléochimie notamment) ont été les plus porteuses.
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