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Mise à jour le 26-10-20 : Le ministère de l’Agriculture relève le niveau de risque de «négligeable» à «modéré» sur l’ensemble du territoire métropolitain, indique un communiqué le 25 octobre.
“Le virus H5N8 est à nos portes, alerte le Groupement de défense sanitaire (GDS) du Pas-de-Calais dans un courrier du 23 octobre 2020. Les Pays-Bas viennent d’ailleurs d’ordonner le confinement de l’ensemble des volailles de plein air (depuis le 22 octobre, ndlr), suite à la découverte de deux cygnes morts infectés.” La forte migration saisonnière qui a débuté nécessite de renforcer la vigilance et les mesures de biosécurité rapidement dans les élevages de volailles.
Alors que l’épidémie semble avoir débuté en Russie cet été puis au Kazakhstan en septembre, une attention particulière est portée à la situation en Europe.
En Allemagne, un foyer d’IAFP (influenza aviaire faiblement pathogènes) dans un élevage a été déclaré le 14 septembre 2020, rappelle le GDS dans une note. Depuis le 2 octobre, le niveau de risque d’introduction d’IAHP (influenza aviaire hautement pathogènes) en raison des migrations d’oiseaux a été estimé élevé sur le territoire par les autorités compétentes en Allemagne.
En France, la surveillance du réseau Sagir (surveillance réalisée par l’Office français de la biodiversité et les fédérations des chasseurs) est permanente sur les oiseaux sauvages trouvés morts, et adaptée au niveau de risque, souligne le Groupement de défense sanitaire.
Le début des migrations descendantes pour l’hivernage ont justifié l’élévation du niveau d’alerte du réseau Sagir pour la surveillance de l’influenza chez les oiseaux sauvages. Une surveillance particulière sera ainsi portée dans les trois mois à venir sur les mortalités d’oiseaux d’eau (anatidés, rallidés et laridés), des échassiers et des rapaces (diurnes).
Le détail de la situation épidémiologique est mis à jour chaque semaine sur le site de la plateforme ESA.
Les autorités sanitaires françaises appellent ainsi tous les acteurs de la filière, éleveurs mais aussi techniciens et vétérinaires, à la plus grande vigilance pour une détection la plus rapide possible des cas cliniques.
En outre, les autorités rappellent l’importance de la plus stricte application et observance des mesures de biosécurité (dont le nettoyage et la désinfection), en élevage et dans les transports. La plus grande attention doit être portée au nettoyage et à la désinfection des caisses de transports d’animaux vivants et des camions.
Des plaquettes relatives à la biosécurité en élevage et pour le transport des volailles sont disponibles sur le site de l’Itavi.
Laura Béheulière