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Les stocks pourraient atteindre, fin juin, plus de 30 millions de volailles. C’est ce que redoute l’interprofession, l’Anvol.
Aujourd’hui, « la concurrence agressive des importations » entraîne la création de stocks très importants. Mais aussi la destruction massive d’œufs dans les couvoirs et de cheptels chez les reproducteurs.
Pour les filières canard, pintade, caille, pigeon et poulet de Bresse, la situation est qualifiée de « catastrophique » par l’Anvol. « Les ventes ont diminué, atteignant jusqu’à – 80 % pour certaines filières ». Là aussi, les stocks s’accumulent.
Sur le marché du poulet et de la dinde, la perte globale de volume « a pu être limitée » constate l’interprofession, grâce à une « réorganisation rapide et efficace de la filière ». Une partie des volumes, traditionnellement destinés à la restauration, a pu être réorientée vers la distribution alimentaire.
Dans ces conditions, l’interprofession souhaite que l’aide au stockage privé soit élargie à la volaille. Par ailleurs, « la France doit obtenir de la Commission européenne l’ajustement des importations en provenance des pays tiers pour le second semestre 2020 ».
La filière va également solliciter les pouvoirs publics pour l’aider à financer un plan de sauvegarde des secteurs de production en difficulté. « Ce plan de sauvegarde est fondamental pour éviter de voir disparaître des fleurons de la gastronomie française : canards, pintades, cailles, pigeons » conclut l’Anvol.