Votre météo par ville
« Nous avons besoin d’une augmentation générale de 50 €/1000 l de lait payé », affirme le syndicat. Soit l’équivalent de 0,5 ct€ sur un yaourt ou de 6 ct€ sur une bouteille de lait, souligne le communiqué. « Le prix de l’avenir » pour la FNPL, qui agite le spectre de la « décapitalisation » du cheptel laitier. « Une ferme laitière ne reprend jamais son activité après l’avoir arrêtée. » Ciblant tour à tour la responsabilité de l’industrie et de la distribution dans cette dynamique (-1,5% de vaches laitières sur un an en avril, selon l’Idele), le syndicat demande le paiement du lait « à sa valeur ». « Toutes les laiteries doivent dire maintenant à leurs éleveurs : Nous avons besoin de vous », clame le communiqué. « Tous les distributeurs doivent cesser ce jeu délétère qui entraînera la ruine de toute une filière et accepter les hausses. » En mars, le prix du lait standard (toutes qualités) s’est établi à 407 €/1000 l (+64 € par rapport à mars 2021), d’après FranceAgriMer. Le prix réel était, lui, de 434 €/1000 l. Quant aux coûts de production, ils ont augmenté de 19% sur un an.
Lire aussi : Plan de résilience : l’aide à l’alimentation animale ouverte pour les élevages de l’Hexagone