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Les prix des aliments pèsent sur les coûts de production des porcs

07-10-2021

Actualité

Élevage

Depuis un an, les prix des aliments pour les animaux flambent, répercussion de la hausse des cours matières premières agricoles. Cette hausse impacte directement les éleveurs de porcs notamment.

En six mois, le prix de l’aliment pour les porcs a augmenté de 45 €/t. © Adobe

Le coût de l’aliment des porcs, pèse à ce jour 70 % dans le coût de production. Or depuis environ un an, le prix des matières premières s’est envolé. « Depuis un an, la hausse est de 20 à 25 euros la tonne d’aliments en moyenne, explique Fabien Thirel, président de l’URGPP (union régionale des groupements de producteurs de porcs). Depuis, six mois, la hausse est encore plus flagrante. Les prix ont augmenté de 45 €/t. »

Répercussions en question

Face à cette hausse du coût de production, pour le moment, aucune hausse des prix de vente du porc n’est constatée. « À quoi sert Egalim ? », questionne le président. Pire, les prix des cochons diminuent depuis quelques mois avec l’arrivée de la fièvre porcine africaine en Allemagne. « Il est difficile pour eux d’exporter hors de l’Europe, explique Fabien Thirel. À cela s’ajoute l’arrêt des importations chinoises. Le pays veut relancer sa production porcine intérieure.»

Si 70 % des producteurs de porcs de notre région fabriquent en grande partie leurs aliments, ils restent cependant pénalisés. « Du coup, ils ne profitent pas de l’augmentation de prix de vente des céréales ce qui occasionne des problèmes de trésorerie », fait remarquer le président.

Lien à la terre

Pour les autres, il est difficile de changer de stratégie sur le court terme. « Mais régionalement le lien au sol, que ce soit par la fabrique d’aliment à la ferme ou pour l’épandage des effluents, est un atout pour la résilience de la production porcine », reconnaît Fabien Thirel.

Quant au reste des aliments, qui doivent être achetés, les fabricants sont obligés de répercuter les hausses des matières premières sur une durée plus ou moins longue suivant la façon dont ils étaient couverts en contrat d’achat à terme.

Lucie Debuire

Lire aussi : Alimentation animale :  « L’augmentation doit se répercuter en cascade jusqu’au prix au consommateur »

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