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Après les gros excédents de pommes de terre liés à la crise Covid, les producteurs sont appelés à réduire de 15 % leurs emblavements. « La crise Covid-19 perturbe durablement le marché de la pomme de terre », indique l’UNPT (producteurs) dans un communiqué du 6 octobre 2020, estimant que la demande industrielle « tardera » à « retrouver son niveau d’avant crise ».
L’activité de transformation « a repris », mais « à un rythme de 85% en moyenne », selon le communiqué. Elle ne devrait pas retrouver son niveau d’avant crise « avant plusieurs mois ». Et les surfaces contractualisées sont « attendues à la baisse » pour 2021-22.
L’UNPT dissuade aussi les agriculteurs de réorienter leur production vers le marché du frais qui, lui, a connu une envolée durant le confinement. « Il n’existe aucun élément qui appellerait à une augmentation des surfaces pour 2021, l’équilibre reste fragile et doit être préservé », indique l’UNPT pour ce secteur.
D’où l’appel à implanter davantage de céréales ou pommes de terre féculières, laquelle filière est « toujours à la recherche de surfaces pour 2021 ». L’UNPT rappelle qu’une augmentation de 1 % de la production, au-delà du niveau de la demande, génère une baisse de valorisation pour le producteur de 7 %.