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La Confédération paysanne souhaite une plus grande place au conseil d’administration de l’interprofession semencière Semae (ex-Gnis) avant d’y entrer. Un décret lui en ouvre les portes.
“Pas assez”, selon un communiqué de l’organisation du 27 janvier 2021, qui demande une reconnaissance en tant que producteurs de semences. Elle attend que Semae lui «accorde dans ses statuts une place en tant que représentant des agriculteurs comme utilisateurs de semences commerciales et aussi comme producteurs de semences de ferme et paysannes».
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Semae a présenté le 27 janvier son projet stratégique, marquant une ouverture aux syndicats minoritaires et à «toutes les formes et tous les usages de semences et plants». Cela se traduit notamment par la mise en place d’une nouvelle section «Diversité des semences», boudée elle aussi par la Conf’. Son secrétaire national Damien Houdebine explique à Agra Presse que la Confédération paysanne ne va «pas intégrer Semae tant qu’on n’est pas reconnu producteurs de semences».