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Activité distincte de Cévinor, Agriviandes transforme, découpe et conditionne la viande en gros volumes. En effet, la filiale de la coopérative de l’Avesnois fournit une partie du marché de la restauration hors foyer de la région : cantines d’écoles, de maisons de retraite, d’hôpitaux, grossistes, traiteurs, etc. La viande fraîche est découpée et conditionnée au cœur de l’Avesnois à Haut-Lieu (59). Une trentaine d’employés œuvrent au fil des commandes.
Lors de la création d’Agriviandes en 2009, l’idée d’intégrer le signe de qualité Saveurs en’Or a fait l’unanimité. « Nous travaillons avec des clients de la région qui souhaitent cuisiner des produits locaux, explique Yves Carpentier, directeur du groupe. Grâce à ce label, la traçabilité des viandes que nous commercialisons est assurée. » De plus, avec cette distinction, la société Agriviandes n’a pas eu besoin de démontrer la provenance locale de ses produits auprès des clients. Le logo de Saveurs en’Or permet également d’être plus visible auprès des potentiels clients.
Pour prétendre au label Saveurs en’Or, les animaux doivent être élevés, abattus et transformés dans les Hauts-de-France. C’est ici le cas puisque les animaux sont abattus chez Bigard à Feignies et transformés à Haut-Lieu. « Chez Agriviandes, pour la viande bovine, nous vendons uniquement des produits issus de races à viande, précise le directeur. On sait que les animaux ont pâturé une bonne partie de l’année et que les éleveurs sont quasiment autonomes du point de vue de l’alimentation. Ça assure la qualité du produit et le bien-être des animaux. »
Ainsi, chaque semaine, 2 à 2,5 tonnes de viande labellisée quittent l’atelier de transformation d’Agriviandes. La société compte environ 200 clients principalement situés dans le Nord-Pas de Calais et l’Aisne, dont une centaine d’établissements scolaires. La labellisation concerne la viande bovine mais aussi porcine.
Grâce à cette certification de qualité, le directeur l’assure, « cela nous permet de valoriser les animaux auprès de nos adhérents car la valeur ajoutée est répartie tout au long de la chaîne ». Et cela sans surcoût. « Certes, il y a un coût à l’adhésion mais cela permet d’avoir une marque ombrelle, connue, animée et promotionnée. C’est un vrai plus. »
D’autant plus qu’Agriviandes évolue dans un contexte favorable. C’est un marché en plein essor avec la loi Egalim. Celle-ci encourage l’approvisionnement local des cantines. « Notre démarche de proximité est attendue en partie pour les lieux de restauration collective, c’est un axe de développement profitable à nos sociétaires. »
Une marque qui correspond au terroir… oui, mais des Hauts-de-France. « Une partie de nos éleveurs se situent dans les Ardennes, or cette viande ne peut pas être valorisée sous ce label », précise le directeur. Toutefois, cela représente 10 % des approvisionnements de la coopérative.
D’autres labels, d’autres filiales Agriviandes, filiale de la coopérative Cévinor, dispose d’autres labels dans son catalogue. Parmi eux, il y a la viande certifiée agriculture biologique. Chaque semaine, c’est environ une tonne de viande ainsi certifiée qui est vendue. Il y a aussi la certification Label rouge. Pour une partie des bovins, les adhérents de la coopérative peuvent élever leurs animaux sous le cahier des charges Label rouge. Cela leur permet une meilleure rémunération pour une viande de meilleure qualité. Mais Agriviandes n’est pas la seule filiale de Cévinor puisque la coopérative possède également sept magasins « Boucheries du bocage ». Là, elle vend la viande sélectionnée par les chevilleurs de Cévinor.