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Non, acheter une œuvre d’art n’est pas réservé aux milliardaires. (S’) offrir une œuvre unique, c’est aussi soutenir la création contemporaine locale et parier sur l’avenir. Qui sait si ce jeune chevelu aux doigts tachés ou cette vieille hippie sculptrice ne seront pas les Warhol de demain ? Deux rendez-vous :
– La braderie de l’art à Roubaix. Les 3 et 4 décembre, la Condition publique accueille la trentième édition de ce rendez-vous de « l’art à la portée de tous ». Pendant 24 h non-stop, 150 artistes, designers, makers, bidouilleurs et autres « inventeurs géniaux » créent en direct des œuvres uniques à partir d’un « hyperstock » d’objets et matériaux de récupération en provenance des entreprises locales. Les pièces ainsi créées sont vendues entre 1 et 400 euros pour une palette de cadeaux plus inventifs les uns que les autres.
– Mini-Mammouth. « La petite supérette de l’art » se tient chaque année à Dunkerque. Cette fois les 10 et 11 décembre prochains au Bâtiment de l’Avenir. Fructôse, le collectif d’artistes qui organise l’événement, qui offre la possibilité de repartir avec des impressions, des dessins, petites sculptures et autres créations artistiques insolites moyennant 1 à 100 euros. Les artistes, originaires des Hauts-de-France ou frontaliers, proposeront des créations originales. Une vente aux enchères aura lieu le samedi 10 décembre à 17 h, avec une sélection d’œuvres inédites.
Elles fleurissent un peu partout et c’est tant mieux : les boutiques de producteurs et/ou de créateurs peuvent être éphémères ou pérennes. On en trouve désormais dans la plupart des villes. Petit florilège non exhaustif : « La cahute », à Dunkerque, se revendique comme une « boutique de l’économie sociale, solidaire et de l’artisanat ». Une quinzaine de créateurs, producteurs et artisans exposent des produits locaux allant des bijoux en papier japonais aux superbes sapins en bois. En remontant dans les Flandres, « Les 1 001 pattes créatives » est une boutique associative qui réunit une vingtaine de créateurs locaux au Mont Noir. Objectif : « valoriser le fait main ». À Lille, « L’Étiquette » met en avant les créateurs locaux. Une trentaine d’artisans des Hauts-de-France sont exposés dans cette boutique collective. À Lille toujours, « la Boutika » est « une boutique artisanale qui réunit des créateurs sélectionnés pour la qualité de leur travail et leur savoir-faire authentique, proposant des pièces uniques et faites main ».
Certains s’installent pour plus d’un moins, d’autres le temps d’un week-end : les marchés de Noël peuvent cumuler l’avantage d’une petite virée en famille avec ambiance garantie au son des chants de fêtes réchauffés par un verre de vin chaud, et de faire quelques achats locaux… à condition de ne pas succomber aux objets made in China et autres gadgets qui brillent trop pour être honnêtes.
Parmi les marchés permanents, Arras (du 25/11 au 30/12), Béthune (du 26/11 au 31/12), Calais (du 26/11 au 4/01), Dunkerque (du 26/11 au 31/12), Le Touquet (du 25/11 au 02/01), Lille (du 18/11 au 30/12) ou encore Saint-Omer (du 25/11 au 24/12), Maubeuge (1/12 au 30/12), Valenciennes (jusqu’au 24 décembre).
Sans oublier les marchés qui se tiennent sur une journée ou un week-end, comme à Marquise (3 et 4/12), à Boulogne-sur-Mer (du 9 au 11/12), Wormhout (17-18/12) et dans presque toutes les villes et villages du Nord et du Pas-de-Calais.
Vous connaissez peut-être le site ouacheterlocal.fr qui, c’est dans son nom, liste les adresses de fermes des Hauts-de-France proposant leurs productions à la vente directe. Un filtre permet de choisir son rayon alimentaire mais aussi non alimentaire, référençant une douzaine de producteurs d’articles en laine mohair, en fourrure de myocastor ou de plus classiques produits à la cire d’abeille.
Et pour vous simplifier les choses, la troisième édition de Made in Hauts-de-France se tiendra cette année du 9 au 11 décembre à Lille Grand Palais. Gastronomie, créateurs, découvertes… le salon propose pas moins qu’un « voyage dans le meilleur de la région » avec des dizaines d’exposants, dans la halle gourmande ou dans l’espace boutiques, qui ne manqueront pas d’aiguiser les appétits (plus d’infos sur ce site).
Justine Demade Pellorce
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