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Brasserie du Pays Flamand : Deux copains et de la bière

16-05-2023

Actualité

Terre à terre

Depuis 2006, la Brasserie du Pays Flamand connaît une croissance exponentielle. Entre ses deux sites de production, à Merville et Blaringhem, près de 40 000 hectolitres de bière ont été brassés en 2022. Reportage de l’orge à la bouteille.

Dans les coulisse de la Brasserie du Pays Flamand. © E. P.

C’est le genre d’histoire qui rassure quant à l’entrepreneuriat en France. La Brasserie du Pays Flamand, c’est une véritable success story. C’est aussi l’histoire de deux copains d’enfance, Mathieu Lesenne et Olivier Duthoit. Ensemble, à 30 ans, ils lancent leur entreprise en 2006.

En 2008, ils s’installent sur une ancienne distillerie à Blaringhem (59) et brassent La Bracine. Mais c’est après un voyage aux États-Unis, en 2011, et la découverte des houblons aromatiques américains que la révélation survient. Rentrés de voyage, ils créent l’Anosteké, « à la prochaine en Flamand », leur bière à l’américaine. Suivront la Saison, la Prestige, la Stout, l’IPA et la Pale-Ale bio.

Si la Brasserie s’était déjà fait un petit nom, en 2016, l’Anosteké Saison remporte le prix de meilleure bière de garde du monde au World Bear Award (WBA) et là « les ventes décollent ». 

Face à la demande, la Brasserie s’agrandit et ouvre un deuxième site à Merville (59). La consécration arrive en 2021 d’abord, quand l’Anosteké bonde est élue meilleure bière du monde au WBA et en 2022 quand elle est de nouveau élue meilleure bière du monde au World Bear Cup.

Toujours artisanale

Forte de 43 employés et presque 11 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022, la petite brasserie est désormais incontournable dans le paysage brassicole.

Pourtant, la méthode ne change pas : « On veut rester sur une bière non pasteurisée et non filtrée, à l’ancienne, artisanale », explique le duo.

Une complexité supplémentaire puisqu’il faut donc constamment tester les bières pour être sûr que le goût et la qualité y sont.

Pour cela, plusieurs étapes clés sont à respecter mais surtout, « il faut être passionné ». 

Eglantine Puel

Lire aussi : Bière : Une Anosteké pour financer une épicerie

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