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La commission du développement durable du Sénat a publié, le 26 mai 2020, huit recommandations relatives à la crise sanitaire dans les secteurs de l’eau et de la protection de la biodiversité. Ceci sur la base de travaux menés par Guillaume Chevrollier, sénateur LR de la Mayenne (53).
« La lutte contre la déforestation importée (importation de matières premières ou de produits transformés dont la production a contribué à la déforestation, ndlr), pour laquelle la France est en pointe avec la stratégie nationale de 2018, doit être amplifiée », estiment les sénateurs, en citant l’expérimentation menée par l’Ademe sur l’étiquetage environnemental.
Le rapport souligne également que « le plan de relance doit constituer l’opportunité d’un investissement massif dans la recherche en matière de biodiversité ». Comme préconisé par l’Inrae (Institut national de la recherche agronomique), lors de l’audition de l’écologiste théorique Jean-François Guégan.
Sur les conseils de l’Iddri (think tank pour faciliter la transition écologique), le Sénat s’inquiète enfin du « risque de relégation au second plan des enjeux liés à la protection de la biodiversité sur la scène internationale » ; et suggère un « renforcement de la convention sur la diversité biologique ».
Dans le secteur de l’eau, « la commission juge urgent de mettre en place un plan pluriannuel de gestion de la ressource en eau ». Par ailleurs, le ministère de la transition écologique a annoncé des instructions à venir pour la gestion de la sécheresse attendue pour l’été 2020.