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Ce texte comporte des dérogations pour la sélection et la reproduction, d’après le président du SNA (accouveurs) Louis Perrault. Dans ces maillons, « nous avons besoin de faire éclore l’ensemble des descendants pour analyser les mortalités tardives en embryons et les malformations », explique le président des accouveurs. Par ailleurs, ces opérations sont réalisées dans « des couvoirs spécifiques qui n’ont pas la capacité de mettre en place l’ovosexage, qui demande des volumes importants ».
Une autre production spécifique bénéficiera d’une dérogation : celle des œufs incubés « en vue de recherche scientifique ou pharmaceutique » (production de vaccins). Ces dérogations font l’objet d’un « consensus large qui englobe le CNPO (interprofession des œufs, NDLR) et le SNA », précise M. Perrault dans un entretien à Agra Presse. En cas de validation par le Conseil d’État, les professionnels souhaiteraient leur pérennisation. Par ailleurs, le projet de décret, annoncé en juillet et attendu début 2022, prévoit que l’ensemble des couvoirs s’engagent à investir dans une solution d’ovosexage, pour mettre fin à l’élimination des poussins mâles au plus tard fin 2022. Une obligation qui ne concernerait que les poules pondeuses, et non les volailles de chair.
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