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« Le conseil d’administration d’Inaporc (interprofession porcine) a demandé à rouvrir le dossier de l’anesthésie générale », indique son président Thierry Meyer le 7 octobre. Il confirme ainsi une information de l’Association pour le bien-être porcin. Une décision réclamée par les filières du sud, précise-t-il. En effet, celles-ci ont besoin de porcs castrés pour la fabrication de charcuterie sèche.
Cette solution implique d’être pratiquée dans un caisson à l’aide d’un gaz (isoflurane). Elle a été « mise de côté » dans un premier temps, faute d’autorisation de mise sur le marché pour l’isoflurane. De plus, elle nécessite la présence d’un vétérinaire. Thierry Meyer nuance « Si le dossier va au bout, ce ne sera qu’à moyen ou long terme ».
Quant à l’immunocastration (vaccin), les charcutiers industriels de la Fict et des ONG welfaristes sont « en train de travailler d’arrache pied pour utiliser cette solution à l’avenir », d’après Bernard Vallat, président de la Fict. « On mise beaucoup d’espoir dans ce procédé, qui n’entraîne pas de mutilation et qui pourrait satisfaire certains marchés », a-t-il affirmé le 7 octobre.