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Vendredi 29 septembre 2023 c’est la quatrième Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture. L’objectif de cette journée instaurée par l’ONU est simple : lutter contre le gaspillage alimentaire, alors que selon la FAO (Food and agriculture organization) près de 783 millions de personnes dans le monde souffraient de la faim en 2022 et 3,1 milliards de personnes n’avaient pas les moyens de s’alimenter sainement en 2021.
Parallèlement, l’organisation estime que, à l’échelle mondiale, “13 % des denrées alimentaires sont perdues dans la chaîne de distribution, du stade de l’après-récolte jusqu’à celui qui précède la vente au détail (2022) et que 17 % de denrées alimentaires supplémentaires sont gaspillées au niveau des ménages, des services de restauration et de la vente au détail (Programme des Nations Unies pour l’Environnement, 2021)“.
Dans l’Hexagone, le constat n’est guère mieux. Selon les chiffres des ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique, les pertes et gaspillage alimentaire représentent 10 millions de tonnes de produits chaque année. Soit une perte de près de 16 milliards d’euros.
Selon les chiffres 2022 de l’Ademe, agence de la transition écologique, ces pertes se répartissent tout au long de la chaîne alimentaire. La répartition est la suivante : 32 % en phase de production ; 21 % en phase de transformation ; 14 % en phase de distribution ; 33 % en phase de consommation.
Dans le détail, au niveau de la phase de consommation, ce sont 30 kg d’aliments gaspillés par an et par habitant, dont 7 kg d’aliments encore emballés.
Dans les Hauts-de-France, diverses associations luttent contre ce gaspillage comme SOLAAL ou Linkee, mais le mieux est encore selon l’Ademe d’adopter les bons gestes : regarder les dates de péremption et n’acheter que ce dont on a besoin pendant ses courses ; bien conserver ses aliments, ajuster les portions et cuisiner les restes à la maison.
E. P.