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Dans la perspective de l’interdiction de la castration à vif au 1er janvier 2022, les éleveurs du Comité régional porcin (CRP) de Bretagne ont décidé d’ouvrir trois chantiers. Ceux-ci ont pour objectifs d’orienter massivement la production française vers le mâle entier.
En effet, le CRP estime que le mâle entier sera demain la règle et le porc castré l’exception. Pour cela, le CRP veut «obtenir de l’État des dispositions réglementaires en matière de castration» pour les besoins de certains marchés (jambon sec notamment).
Il souhaite en parallèle la signature d’accords professionnels avec les abatteurs et leurs clients. Le but, fixer des «plus-values dédiées (…) dans la grille de paiement (…) pour compenser les surcoûts de la castration».
Second chantier, la révision de la grille de paiement et la désignation d’Uniporc Ouest, organisme de classement des carcasses. Pour contrôler les odeurs de carcasses sur un budget abondé par une nouvelle cotisation.
Troisième chantier, l’intégration de ces dispositions liées à la bientraitance animale dans le cahier des charges du Porc français. Le CRP de Bretagne prévoit d’engager dès janvier des discussions simultanément avec les groupements et les abatteurs de l’Ouest, et les représentants des autres régions françaises.
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