Nous avons poussé les portes de Nouvelles vagues, situé à Wimereux sur la côte d’Opale. Ici on teste, on expérimente, on goute, on élabore des recettes avec les produits de la mer mais aussi ceux d’eau douce. Visite.
Olivier Poline est directeur de la plateforme de recherche et développement en produits aquatiques. “On aide nos clients à mettre au point leur recherche“, résume ce dernier pour définir son activité.
La plateforme d’innovation dédiée à l’aquaculture est installée sur les dunes de la Slack, à Wimereux. Une pompe permet de prélever de l’eau salée pour les essais en laboratoire. Un outil financé par la communauté d’agglomération du Boulonnais, sur un territoire où le poisson est roi.
Pour le compte de ses clients (éleveurs, aquaculteurs, producteurs d’aliments pour poisson…) la plateforme effectue des tests. “Nous avons des bassins suffisemment nombreux pour être représentatifs“, explique le directeur .Type d’éclairage, alimentation, eau… les conditions d’élevage peuvent être changées selon la demande du client et comparées entre elles. “Pour tester un nouvel aliment à base d’insectes par exemple, illustre le directeur, on nourrira des poissons dans certains bassins avec l’aliment A et d’autres dans d’autres bassins avec l’aliment B. Puis on pourra comparer les résultats.” La plateforme a pour particularité de pouvoir travailler en eau douce comme en eau salée.
Culture de zooplanctons pour nourrir les poissons.
Tous les tests menés par la plateforme sont soumis à accord d’un comité d’éthique.
Au terme de l’élevage, les poissons sont mesurés, pesés et analysés gustativement puis comparés entre eux. Objectif : connaître l’impact du mode d’élevage sur sa croissance mais aussi sur son goût. “Il s’agira, pour résumer de savoir si la température de l’eau, sa salinité ou même l’alimentation a un impact sur la saveur ou la croissance de l’animal“, résume le directeur.
L’expérimentation en cours consite à tester un nouvel aliment sur de toutes jeunes dorades royales pour une startup. Elles mesurent, pour l’heure, près de 5 mm.
Trente cinq personnes travaillent pour la plateforme : une partie sur la station expérimentale de Wimereux, l’autre dans le laboratoire de Boulogne-sur-mer.