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Légumes : Voici venue la pleine saison des tomates

28-07-2022

Actualité

Culture

Avec deux semaines d’avance, la pleine saison des tomates s’annonce pour les premiers jours d’août. Cerise, ancienne, ronde : à la cueillette de la ferme du Paradis, à Seclin, les variétés se côtoient pour proposer aux consommateurs un large choix.

Les variétés se comptent par dizaines à la ferme du paradis © LT

Un troupeau de brouettes attendent les visiteurs à l’entrée de la cueillette de la ferme du Paradis, à Seclin (59). Elles sont prêtes à parcourir les vingt serres installées sur les 18 hectares que Xavier et Dorothée Collette cultivent en maraîchage, et revenir chargées de fruits et légumes de saison.

Dans quelques jours démarrera la pleine saison de la tomate, annoncée avec deux semaines d’avance.

Les « pommes d’amour » se cultivent ici sous toutes leurs déclinaisons pour satisfaire les envies des consommateurs. En forme de cœur, de poire, de corne, cerise, allongée ou ronde, ancienne, rouge, jaune, rose, verte zébrée, noire, bicolore… l’éventail est large, les variétés se comptent par dizaines. « On joue sur les goûts pour nos tomates cultivées en pleine terre », résume Xavier Collette.

Installé depuis 20 ans sur la ferme familiale où son père et son grand-père cultivaient du blé, des betteraves et des pommes de terre, il pilote aujourd’hui l’exploitation de 77 hectares au côté de son épouse Dorothée.

« Tout est décalé de quinze jours »

À la ferme du Paradis, à Seclin, 18 hectares de légumes, fruits et fleurs sont cultivés et vendus sur place. © LT

Une profusion de légumes et de fruits d’été attendent également les clients. Aubergines, courgettes, haricots verts, pommes de terre nouvelles, concombres, poivrons, framboises sont aussi disponibles à la cueillette ou au magasin tenu par Dorothée Collette.

Les premières pommes d’été devraient également être mûres dès les premiers jours d’août, contre les alentours du 20 août habituellement. « Tout est décalé de quinze jours », observe Xavier Collette.

Le maraîcher a été impacté par la tempête cet hiver dont les vents violents ont arraché quelques bâches et abîmé des arceaux ; il a « lutté une paire de nuits contre le gel dans le verger », au printemps. « Aujourd’hui, c’est la sécheresse, reprend-il. On arrose avec parcimonie, on paille. Il va bien falloir s’adapter, rebondir, anticiper. Cela fait partie de notre métier, on a signé pour. »

L’année s’avère en revanche saine. Il n’y a ni maladie ni ravageur à l’horizon. « C’est hyper sain. On régule les pucerons avec la protection biologique intégrée », précise Xavier Collette.

Coup de chaud

Le « coup de chaud » d’il y a quelques jours a eu des effets sur ses tomates. Certaines grappes de fruits ne mûriront pas, des feuilles ont brûlé.

Autre conséquence, « la mévente : quand il fait trop chaud, les gens ne viennent pas cueillir », ajoute-t-il. Au contact de ses clients, Xavier Collette se montre positif, philosophe. « On leur offre un loisir, un moment de détente en venant cueillir. Et puis, on a la mission de nourrir le monde », ajoute-t-il.

Alors que le mois de juillet a été assez calme en termes de fréquentation, l’agriculteur espère qu’août apportera des amateurs de fruits et légumes que l’été a à leur offrir.  

Brouettes et chapeau de paille

Xavier Colette © LT

Depuis 2009, Xavier et Dorothée Collette ont rejoint le groupement Chapeau de paille, créé en 1985, qui réunit aujourd’hui 36 exploitations en France ayant en commun leur activité de cueillette, dont sept dans les Hauts-de-France. « Le groupement accueille des arboriculteurs et des maraîchers candidats à la création d’espaces ouverts à la récolte par le consommateur, lit-on sur le site du collectif, avec un cahier des charges précis imposant notamment la proposition de fleurs, de fruits et de légumes sur chaque site, le développement d’une agriculture sobre et respectueuse de l’environnement. » « À l’image d’un groupe technique, nous nous rencontrons chaque mois pour mutualiser – la communication ou la centrale d’achat par exemple -, étudier nos marges, échanger. Il y a une dynamique de groupe, de conseil », précise Xavier Collette.

Louise Tesse

Lire aussi : Pomme de terre : Stress hydrique et thermique

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