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Les deux courbes devraient donc se croiser dans les prochaines semaines, en raison de plusieurs facteurs. D’abord, la forte croissance du prix du lait conventionnel, portée par les cours élevés des ingrédients laitiers. Ensuite, la « très forte saisonnalité » du prix du lait bio, qui chute habituellement au printemps du fait d’un pic de collecte. L’écart moyen entre avril et novembre est de 80 €/1000 l, précise l’Idele dans sa publication.
De plus, si « la plupart des opérateurs secondaires » maintiennent le prix du lait ces derniers mois malgré la mauvaise conjoncture sur les marchés du bio, les quatre principaux collecteurs de lait bio (Biolait, Lactalis, Sodiaal et Agrial, qui représentent 70% de la collecte nationale) appliquent déjà « des baisses comprises entre 5 et 15 €/1000 l par rapport à l’an dernier ».
Résultat : le prix du lait bio décline depuis plusieurs mois. En février, il s’établissait à 469 €/1000 l, soit une baisse d’environ 3 € par rapport à février 2021. Un prix du lait conventionnel égal ou supérieur au lait bio : la situation serait inédite. « La portée symbolique de cet événement pourrait marquer les esprits, même s’il ne s’agira que d’une inversion passagère », soulignent les auteurs.
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