Votre météo par ville
Le syndicat tire la sonnette d’alarme : “les filières ovines et caprines sont en danger !” C’est le titre du dernier communiqué de presse du Modef, signé par le trésorier national vendredi 27 mars. L’appel concerne les acteurs du commerce de bétail, pour qu’ils maintiennent des “prix rémunérateurs” vis-à-vis des éleveurs ovins et caprins.
“20 000 agneaux ne seront pas abattus à cette période soit un tiers de moins qu’une année normale“. Pour les éleveurs d’ovins, cela signifie plus de travail et plus de dépenses aussi. Cela entraîne “des coûts supplémentaires dans un contexte déjà fragile pour la filière” précise le communiqué. Même son de cloche du côté des élevages caprins, qui se retrouvent avec de nombreux chevreaux sur les bras à l’approche de Pâques.
Dans son communiqué, le Modef précise, sans citer de nom, que “l’un des groupements du commerce de bétail spécialisé en caprin ne ramasse plus les chevreaux dans les exploitations en utilisant l’argument du coronavirus”. Avec les mesures de confinement mises en place le 16 mars 2020, les filières ovines et caprines ont déjà deux semaines de retard… difficile à rattraper.
Le syndicat exige le lancement d’une campagne publicitaire afin d’inciter les Français à manger ces deux viandes. Interbev (Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes) prévoit d’ailleurs de le faire début avril. Autre requête : activer le FNGRA. Le Fonds national de gestion des risques agricoles permettra d’indemniser les éleveurs qui ne pourront pas commercialiser leur production.