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Le Conseil international des céréales (CIC) a publié le 29 avril 2021 un indice des prix céréaliers et oléagineux «au plus haut sur huit ans», affichant un gain de 8 % comparé à mars. En cause, «les inquiétudes météorologiques et des prévisions d’offre abaissées ont provoqué de nets raffermissements des cours à l’exportation en maïs, blé, soja et orge», selon un rapport mensuel.
Cette situation tendue vient notamment des stocks mondiaux, au plus bas sur cinq ans avec une estimation de 609 millions de tonnes (Mt) de grains fin 2020-2021 (- 8 Mt sur un an). Leur niveau est prévu stable sur 2021-2022, malgré une récolte qui s’annonce historique. «Tirée par des augmentations pour le blé (+16 Mt) et le maïs (+52 Mt), compensées en partie seulement par des baisses pour l’orge, l’avoine et le seigle, la production mondiale de grains en 2021-2022 devrait augmenter de 61 Mt, pour atteindre un record de 2287 Mt, d’après le rapport. Avec la nette augmentation de l’offre (+52 Mt), compensée par la hausse des utilisations, les stocks mondiaux devraient rester à 609 Mt fin 2021-2022. Toutefois les stocks de maïs devraient à nouveau baisser, pour atteindre leur niveau le plus bas sur neuf ans, alors qu’une nouvelle hausse est prévue pour le blé.»
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