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Publireportage. Chez Peniguel, un travail main dans la main avec les éleveurs

22-12-2020

Actualité

Élevage

Depuis une vingtaine d’années, l’abattoir de volailles de Sophie Peniguel ne cesse de s’agrandir. À ce jour, 15 000 volailles sont abattues chaque semaine à Wirwignes (62). Un peu moins de la moitié sont vendues sous la marque Saveurs en’Or.

Sophie Peniguel est à la tête d’un abattoir de volailles Peniguel situé à Wirwignes (62) en plein essor. © DR
Sophie Peniguel est à la tête d’un abattoir de volailles en plein essor situé à Wirwignes (62). © DR

Nichée en plein cœur de la campagne de Desvres, à Wirwignes, dans le Pas-de-Calais, l’entreprise Peniguel se développe depuis 20 ans en se spécialisant dans l’abattage des volailles. Les poulets élevés sur l’exploitation ont laissé la place à l’abattoir au fil de son développement. 

« En 2010, nous avons racheté la société d’abattage de Nielles-les-Bléquin (62) pour faciliter notre approvisionnement, explique Sophie Peniguel, propriétaire de l’abattoir. Ils ont le savoir-faire de la planification et de la logistique. C’est donc eux qui mettent en place les volailles chez les éleveurs. » Ainsi, chaque semaine, 15 000 jeunes poulets arrivent chez les éleveurs, sont élevées et viennent ensuite à Wirwignes pour être abattues. 

40 % des volailles estampillées Saveurs en’or

En cette période de Noël, pintades, chapons, poulardes ou encore volailles chaponnées sont venu étoffer la gamme. Une quarantaine de personnes y sont employées et le chiffre d’affaires avoisine les 6,7 millions d’euros. Ces volailles sont vendus pour la plupart dans les magasins de la grande distribution des Hauts-de-France. 36 % se retrouvent sur les étals des boucheries traditionnelles et 25 % sont commercialisées dans les magasins en circuit court.

« En 2004, nous avons adhéré à la marque et au cahier des charges de Saveurs en’Orexplique Sophie Peniguel. Depuis, la totalité de nos volailles répondent au moins aux critères de qualité exigés par le label. » Pour respecter le cahier des charges, la volaille doit être née en France et élevée et abattue dans les Hauts-de-France. « Nous ne pouvons pas assurer la naissance dans notre région car la plupart des élevages de poules mères sont situés en Bretagne », fait remarquer la propriétaire des lieux.

Près de la moitié des volailles qui sortent de l’abattoir sont estampillées du logo « principalement pour les ventes en grande et moyenne surfaces. Il nous permet de pénétrer plus facilement certains marchés destinés aux produits locaux. »

À lire aussi : À toute saveur vers une marque en or

Une filière associée

Pour faciliter l’approvisionnement de l’abattoir, l’association des volailles du Haut-Pays a été créée en 2015. Elle rassemble éleveurs, transformateurs, fabricants d’aliments et distributeurs de la région. « Dans cette association, tous les maillons de la chaîne sont impliqués, explique Sophie Peniguel. Les éleveurs sont situés dans le Boulonnais, les Flandres et l’Audomarois et nous sommes tous liés par des contrats d’engagement sur plusieurs années. »

L’alimentation des poulets doit être 100 % végétale et la densité des volailles ne doit pas être supérieure à 15 poulets/m². Alors que pour des poulets classiques, la durée de l’élevage est de 56 jours minimum, les poulets Peniguel sont élevés pendant au moins 70 jours.

« Nous avons davantage de demandes pour des poulets de gros calibre », ajoute Sophie Peniguel. Avec un marché toujours en progression, l’abattoir commence à être à l’étroit. Sophie Peniguel songe à s’agrandir. Avec toujours le souci de respecter au mieux le bien-être animal, la propriétaire de l’abattoir souhaite, avec l’association des éleveurs du Haut-Pays, promouvoir l’élevage en plein air et les parcours en agroforesterie.

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