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Il s’agit notamment de mesures d’aide au stockage privé. Mais aussi de dérogations aux règles de la concurrence pour les opérateurs des secteurs les plus durement touchés. Enfin, il s’agit de certaines souplesses en ce qui concerne les fruits et légumes ou le vin.
L’aide au stockage privé concernera les produits laitiers (poudre de lait écrémé, beurre, fromage). Mais également la viande (bovine, ovine et caprine). Elle permettra le retrait temporaire des produits du marché pour une durée minimale de 2 à 3 mois et maximale de 5 à 6 mois.
Ce dispositif serait doté d’une enveloppe d’environ 80 millions € (dont environ 30 millions pour le lait et le reste pour la viande). Les souplesses accordées dans les programmes nationaux pour le vin, les fruits et légumes, l’huile d’olive, l’apiculture et le programme de distribution de lait et de fruits et légumes dans les écoles permettront de réorienter les priorités de financement vers des mesures de gestion de crise pour ces secteurs.
Enfin, la dérogation exceptionnelle aux règles de concurrence de l’Union européenne pour une période maximale de six mois s’appliquera aux secteurs du lait, des fleurs et des pommes de terre permettant aux opérateurs d’adopter des mesures d’auto-organisation: planification de la production de lait, retrait de produits du marché pour les secteurs des fleurs et des pommes de terre, et autorisation de stockage par des opérateurs privés. Ces mesures devraient être adoptées d’ici la fin du mois d’avril après un vote des États membres.
Dans un communiqué, le ministre de l’Agriculture a « remercié » la Commission européenne de ces mesures d’urgence. Mais il a demandé d’aller plus loin pour la viticulture et l’horticulture.
Dans le détail, il demande « des fonds européens de soutien spécifiques pour les fleurs dont l’activité a été complètement stoppée. Et pour la viticulture et les boissons alcoolisées, qui souffrent à la fois de l’arrêt de la restauration, et depuis des mois des taxations américaines. »