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Les achats de pommes de terre par les Français ont continué à progresser en avril 2020. Ils sont en hausse de 30 % en volume par rapport à avril 2019. « La période de confinement s’est traduite par un fort engouement des ménages pour la pomme de terre fraîche », constate l’interprofession de la pomme de terre (CNIPT).
Cette hausse de la demande ne s’est pas traduite par une tension sur les prix. Le prix moyen des pommes de terre achetées (1,17 €/kg en grande distribution) est en retrait de 2,5 % par rapport à l’année précédente.
Tous les magasins traditionnels ont enregistré une croissance exceptionnelle, avec une évolution notable dans les commerces de proximité et le drive.
Ainsi, les achats dans la grande distribution ont progressé de 35 % sur an. Avec d’importants écarts selon les différents formats au sein de la GMS : + 68 % pour les magasins de proximité ; + 50 % pour les supermarchés ; + 158 % pour le commerce en ligne (avec la livraison à domicile ou le drive) ; et seulement + 16 % pour les hypers.
Les circuits spécialisés (primeurs, marchés) doivent se contenter d’un modeste + 8,4 %, conséquence de la fermeture de nombreux marchés (- 41 % sur ce segment). En cumul depuis le début de la campagne (août 2019), les quantités de pommes de terre achetées par les ménages sont en hausse de 4,4 %.
Pour cette période de déconfinement progressif qui vient de commencer, « les acteurs du marché sont dans l’expectative quant à l’évolution des comportements des ménages. Une partie des Français ayant subi une perte de revenus, ils se verraient donc obligés de faire des arbitrages dans leurs achats alimentaires », estime le CNIPT.
Par ailleurs, beaucoup d’acheteurs sont dans une démarche d’achats plus responsables (local, origine France, qualité, …). « Dans ce contexte, les primeurs françaises, dont les volumes vont atteindre des niveaux significatifs à partir de la mi-mai, pourraient tirer leur épingle du jeu », conclut le CNIPT.