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« La pandémie, qui a touché l’ensemble du continent, a provoqué des comportements de stockage. Et ce dès la fin février dans les premiers pays touchés comme l’Italie », explique le CNIPT. La demande des importateurs a été forte. Ainsi, les ventes se sont accélérées vers les partenaires historiques du sud de l’Europe comme l’Italie (+39 % à 53 970 tonnes), l’Espagne (+7 % à 83 737 tonnes), et le Portugal (+30 % à 31 724 tonnes).
Dans les pays d’Europe de l’Est, les ventes de pommes de terre françaises ont augmenté de 61 % sur un an pour atteindre 50 931 tonnes. Trois destinations se distinguent particulièrement : la Roumanie (+ 250 % avec 12 841 tonnes), la Hongrie (+ 193 % avec 11 805 tonnes) et la Pologne (+ 51 % avec 6 337 tonnes).
Au Royaume-Uni, les ventes françaises ont été multipliées par deux pour atteindre 5 619 tonnes. La Belgique est également en hausse de 14 % à 43 940 tonnes. Seule, l’Allemagne est en repli à 13 300 tonnes (- 40 %). Hors Union européenne, la Suisse a augmenté ses achats de 102 % à 2 392 tonnes, dans la continuité du mois précédent.
Cependant, les exportations lointaines ont été victimes des difficultés logistiques (transport maritime, contraintes administratives…). En valeur, les ventes sont en retrait de 25 % pour atteindre 54,5 millions d’euros.
En cumul, depuis le début de la campagne d’exportations au mois d’août dernier, les ventes françaises vers l’international ont atteint 1,4 million de tonnes, soit une progression annuelle de 2 % (+ 12 % par rapport à la moyenne des trois précédentes campagnes).
Pour rappel, voici les chiffres des exportations françaises à l’international de la campagne de l’an dernier :