L’exposition des animaux d’élevage à la colistine (antibiotique) a diminué de 64,2 % en 2019 par rapport à la moyenne 2014-2015, indique l’Anses dans son rapport annuel Résapath, publié le 18 novembre 2020.
L’objectif fixé en 2017 par le plan EcoAntibio 2 sur cette molécule (-50% en cinq ans) « a été atteint pour les filières porcine, avicole et bovine », indique l’agence. Il s’agissait du seul objectif chiffré de diminution inscrit dans ce plan.
Utilisée en médecine humaine comme dernier recours, la colistine fait l’objet d’une attention particulière, car « des mécanismes de résistance transférables ont été décrits » pour cette molécule.
Lire aussi : Le désamour pour les antibiotiques
Plus largement, la « baisse de l’antibiorésistance (…) continue » en 2019 pour l’ensemble des antibiotiques et des espèces animales, observe le réseau Résapath. « Le niveau d’exposition [aux antibiotiques] est le plus bas depuis le début du suivi en 1999 », indique un autre rapport sur les ventes d’antibiotiques vétérinaires (Anses et ANMV).
Après les fortes baisses observées avec le premier plan EcoAntibio, le recul de l’antibiorésistance atteint un plateau. « Il ne faut pas s’attendre à des baisses aussi spectaculaires avec EcoAntibio 2», prévient Jean-Yves Madec, directeur scientifique Antibiorésistance à l’Anses.
Actualité
Agriculture, Vie professionnelle
Actualité
Agriculture, Agroalimentaire, Transformation
Actualité
Agriculture, Politique, Société
Ecoutez son histoire !
par Justine Demade Pellorce
<< Gérante de la brasserie Thiriez, Clara parle de son parcours - venue pour 3 mois... il y a 11 ans ! >>
écouter