Les petites unités de transformation à la ferme de viande de lapin et de volailles commercialisant localement des petits volumes ne peuvent plus, depuis le 31 décembre 2020, déroger à l’obligation d’agrément sanitaire. La Commission européenne a en effet refuser de prolonger la dérogation dont bénéficiaient ces structures.
La France (avec le soutien de quelques États membres) avait demandé cet automne à Bruxelles le maintien de cette exemption affirmant que sans elle de nombreux ateliers de transformation locaux ne pourraient plus vendre leur production. En vain pour l’instant.
Dans une réponse à une question parlementaire donnée le 4 janvier, la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, rappelle que les éleveurs de volailles et de lapins peuvent continuer à abattre leurs animaux dans leur propre abattoir, sans être soumis aux règles d’hygiène fixées par le règlement.
Mais pour les préparations de viandes la dérogation avait été accordées à titre temporaire, les éleveurs disposant de 15 ans pour s’adapter. La Commission a vérifié la situation dans les États membres et, à l’exception de la France, la fin de la transition ne semble pas entraîner de conséquences significatives, souligne la commissaire.
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