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Selon une note du cabinet d’étude Nielsen du 11 mai 2020, la consommation des ménages français de l’après Covid-19 sera tiraillée entre une demande de prix bas et celle de produits de qualité.
« La recherche du prix bas […] n’empêchera pas en parallèle un besoin de réassurance. Et une attention accrue à la composition et à la provenance des produits (là encore une tendance qui n’est pas nouvelle). Au moins pour les consommateurs qui pourront se le payer », analyse le cabinet d’étude.
D’un côté, les marques de distributeurs pourront tirer leur épingle du jeu lorsque le prix sera un critère majeur d’achat. Tout comme les supermarchés à dominante “marques propres” tels que Lidl ou Aldi. Seule une « recherche active de promotions pourrait permettre aux plus grandes marques de limiter leur recul ».
De l’autre côté, les produits premium, locaux, bio ou de PME devraient bénéficier des achats des ménages les plus aisés car leur « pouvoir d’achat (sera) moins touché que le reste de la population ». « Au final, ce sont les produits milieu de gamme qui risquent d’en subir les conséquences, pris entre deux feux », avertit le cabinet Nielsen.