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La nouvelle a fait grand bruit et jusque dans les rangs de vedette de cinéma : “Je trouve ça réellement honteux !” avait déclaré sur Instagram Guillaume Canet, qui a joué dans le film “Au nom de la terre” (2019), en réaction à un article annonçant une baisse du prix du lait payé aux éleveurs.
“En aucun cas le groupe n’a décidé de baisser les prix payés aux producteurs”, a assuré le géant laitier Lactalis le 15 juin 2020. Une déclaration faisant suite à l’article intitulé “Lactalis va baisser le prix du lait payé aux éleveurs”, publié dans le journal Le Monde le 11 juin 2020. Le groupe mayennais (53) explique que ce prix est “fixé en accord avec les organisations de producteurs dans le cadre de contrat-cadre”. Ce calcul tient compte du mix produits de l’entreprise.
Pour Lactalis, il est de 50% pour les produits de grande consommation PGC France, de 20% pour les PGC export et de 30% pour les produits industriels. “La crise internationale de la Covid-19 pourrait avoir un impact au second semestre, certains marchés (export et ingrédients) ne progresseront pas autant sur la fin d’année 2020. (…)”, se défend Lactalis.
“De ce fait, le prix du lait pourrait ne pas connaître la même évolution positive que les précédentes années”, poursuit le groupe. Une position que corrobore Claude Bonnet, président de l’Unell (association de neuf OP regroupant 4 100 exploitations livrant à Lactalis).
Bien que regrettant cette baisse, il assure qu’elle s’opère “dans le respect des accords passés” en tenant compte pour le prix du mois de juin de la valorisation beurre-poudre du mois d’avril, alors à un niveau très bas.