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Sondage : Vos actrices et acteurs de demain préférés de 2022

05-01-2023

Actualité

Bien dans ses bottes

Au cours de l’année 2022, nous avons rencontré plus de 40 actrices et acteurs qui feront le monde agricole et rural de demain. Qui vous a le plus marqué ? Vous avez été nombreux à voter sur notre page Facebook. Voici les cinq premiers.

Une agricultrice et une boulangère du Pas-de-Calais, un apiculteur, une productrice de savons artisanaux et une chargée de mission du Nord. Vos acteurs et actrices de demain préférés de l’année 2022 ont des profils bien différents. C’est ce qui ressort de vos votes, entre le 8 décembre et le 3 janvier, sur notre page Facebook.

Que sont devenus vos acteurs et actrices de demain préférés de l’année 2022 ? Leur année 2023 s’annonce, pour tous, bien remplie. Tandis que des projets se finalisent, des projets en attente se concrétisent et de nouvelles idées apparaissent.

Diane Trolet arrive en tête du classement avec 119 votes*.

Diane Trolet © L.T

Lire aussi : Diane Trolet : Itinéraire d’une artiste à la ferme

Cette agricultrice baroudeuse et créative, rencontrée en novembre, achevait de monter son projet d’accueil à la ferme et de transformation de fruits, à Hersin-Coupigny (62). L’année 2023 sera synonyme de concrétisation de projets. Elle devrait officiellement obtenir le statut de co-exploitante sur la ferme familiale de son mari au cours de ce premier trimestre.

Dans un premier temps, la jeune femme désire produire toujours plus de confitures, de sirops et de pâtes de fruits, en s’investissant à fond dans son futur atelier de transformation. En parallèle, elle va commencer à recevoir des élèves avec le Savoir vert. Le 2 janvier, elle a reçu sa toute première réservation pour l’accueil d’une classe le 9 juin.

Dans un second temps, Diane se consacrera à la seconde serre de fraises et au verger de petits fruits, actuellement en préparation. Une année qui s’annonce bien remplie donc, pour cette femme également très investie dans son rôle de maman. Ses résolutions pour 2023 ? Toujours plus de créativité, de gourmandises, d’extravagance et de partage.

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Rencontré en août, François-Jean Priester arrive en deuxième position avec 97 votes*.

François-Jean Priester © LT

Lire aussi : Apiculture : François-Jean Priester et son cheptel de 2 millions d’abeilles

Pour lui aussi, l’année 2023 commence bien puisqu’il sera officiellement installé comme apiculteur, à Landas (59), d’ici une à deux semaines. Ce passionné d’abeilles débute donc l’année sereinement.

Chez ces agriculteurs, des projets se finalisent, des projets en attente se concrétisent et de nouvelles idées apparaissent.

Concernant ses projets, il souhaite se diversifier dans les confiseries, en fabriquant notamment de la pâte à tartiner à base de miel pour la chandeleur et du nougat pour l’hiver prochain. Autre objectif pour l’année : doubler son nombre de colonies d’abeilles, pour atteindre les 300 d’ici la fin de l’année.

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À la troisième place, nous trouvons Mélanie Santune, rencontrée en octobre avec 83 votes*.

Mélanie Santune © Sacré Levain !

Lire aussi : Pain : La nouvelle vie au levain de Mélanie Santune

La jeune boulangère, installée à Fosseux, dans l’Artois (62), commence l’année sur les chapeaux de roues. En plus de fabriquer désormais son pain au levain deux jours par semaine, les jeudi et vendredi, elle finalise l’installation du nouveau four et prépare les fagots qui serviront à la cuisson. Une cuisson au feu de bois qui nécessite encore d’être apprivoisée, à laquelle Mélanie compte bien s’y consacrer cette année.

Autres objectifs en 2023 : augmenter le niveau de production, le nombre de dépôts-ventes et élargir sa clientèle. La jeune femme souhaite également ouvrir un gîte rural dans le courant de l’été et, pourquoi pas, proposer dans un futur plus lointain, des stages de découverte du pain au levain à la clientèle du gîte. En attendant, pour 2023, elle est fortement résolue à finir ses travaux, à être la plus autonome possible dans la fabrication du pain, et à convaincre toujours plus de personnes des bienfaits du levain.

La quatrième place revient à Bérénice Lemaitre, qui obtient 74 votes*. En plus de fabriquer ses propres savons à base de produits locaux, elle propose aux agriculteurs de créer des savons sous leur propre marque avec leurs produits de la ferme. Depuis notre rencontre en janvier (lire notre édition du 21 janvier), son entreprise de création de savons artisanaux, Au petit monde de B., basée à Templeuve (59), a bien évolué.

Bérénice Lemaitre de "Au petit monde de B" © E.T.
Bérénice Lemaitre © E.T.

Première bonne nouvelle : ses deux sœurs, Ségolène et Apolline, qui l’épaulaient depuis peu dans sa démarche à l’époque, sont désormais entrées au capital de l’entreprise. Deuxième bonne nouvelle : le chiffre d’affaires de la société augmente. Enfin, Bérénice a obtenu son diplôme de toxicologie. La savonnière est ainsi habilitée à valider la commercialisation de produits cosmétiques, une double compétence très rare dans la région. Double compétence qui lui permet de mettre en place de nouveaux partenariats avec des agriculteurs souhaitant développer leur propre gamme de produits.

Car en plus d’être fabricant, Au petit monde de B. devient aussi l’intermédiaire entre les agriculteurs et les instituts de beauté, qui ne se connaissent pas toujours. Des partenariats possibles sur lesquels Bérénice souhaite s’appuyer pour convaincre toujours plus d’agriculteurs en 2023, notamment au niveau régional.

Côté production, Bérénice a développé en 2022 des produits de beauté à base d’huile de chanvre en partenariat avec Plaines d’avenir (62), d’huile de tournesol pressée à froid avec la ferme du Duneleet (59) et une huile de massage.

Pour 2023, elle recherche toujours plus de produits atypiques comme la spiruline, pour fabriquer notamment des savons et des crèmes. Ses résolutions ? Se poser et écrire la stratégie de l’entreprise pour les dix ans à venir.

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Marie Delaval arrive à la cinquième place avec 66 votes*.

Marie Delaval © J.D P

Lire aussi : E-commerce à la ferme : portrait de Marie Delaval de la ferme d’Arnaud

Souvenez vous, elle avait changé de vie, après dix ans dans la grande distribution, en intégrant la ferme d’Arnaud, à Coutiches (59). Elle était ainsi passée de cadre, titulaire d’un master en marketing et stratégie d’entreprise, à cueilleuse de fraises. Entrée pour une saison, elle n’est plus jamais repartie, y a développé la vente en ligne et fait entrer une centaine de nouveaux produits au catalogue.

En ce début d’année 2023, elle a la tête toujours aussi pleine de nouveaux projets. Elle souhaite ainsi développer la vente de paniers de fruits et légumes aux entreprises et mettre en place des ventes éphémères de paniers garnis. Un projet de valorisation des écarts de tri est également en réflexion. En effet, la ferme d’Arnaud produit actuellement des fruits et légumes en grande quantité pour les vendre en France et à l’international. Néanmoins, certains d’entre eux ne pouvant être vendus du fait de leur aspect, l’idée serait de les faire transformer pour qu’ils servent ensuite à la restauration collective. Une année qui s’annonce déjà riche en nouveaux projets. 

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*Résultats au 3 janvier 12 heures

Elisa Tassan

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